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Trois jours avec Joyce... Gisèle Freund - Histoire / Foxoo
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Source : #4900 Publié le 14/11/11 | Vues : 21

Trois jours avec Joyce... Gisèle Freund / Histoire


Trois jours avec Joyce est un essai écrit par Gisèle Freund, édité en novembre 2011 aux éditions Denoël.Trois jours avec Joyce a été publié en 1982 avec un avant-propos de Philippe Sollers, Portrait de l'artiste en voyageur humain.


En 1938 est prévue la publication de Finnegans Wake, livre jugé plus difficile encore qu'Ulysse. Gisèle Freund, qui avait déjà tiré le portrait de Claudel, Valéry, Gide ou Aragon, pour ne citer qu'eux, n'avait pu jusque-là convaincre Joyce de se laisser photographier. Mais l'écrivain se souciait beaucoup de la sortie de sa nouvelle oeuvre. Aussi, l'argument selon lequel la diffusion du livre serait facilitée par un reportage sur l'homme eut raison de ses réticences.

Joyce souhaita d'abord être photographié chez lui corrigeant les épreuves de Finnegans Wake, accompagné de son ami écrivain-traducteur-critique Eugene Jolas. Ce dernier, avec sa jolie épouse Maria, avait eu l'audace de publier dans la revue d'avant-garde Transition ' que le couple dirigeait ' des extraits de Work in Progress qui deviendra plus tard Finnegans Wake .Ce souhait fut restitué intact dans les clichés de Gisèle Freund et dans la première tranche de l'ouvrage réédité, intitulée Le Premier Jour : Joyce au travail. L'auteur voulait aussi une série de photos prises dans la librairie parisienne Shakespeare and Co ' tenue par Sylvia Beach ' en compagnie d'Adrienne Monnier. Cette série est l'objet de la seconde tranche de l'album, Le Deuxième Jour : Joyce et ses éditeurs.

Les deux femmes ont joué un rôle éminent dans l'histoire littéraire du XXe siècle : Sylvia Beach publia pour la première fois l'édition originale d'Ulysse en 1922 à Paris, et Adrienne Monnier en fit de même pour la traduction française. Adrienne, amie et voisine de Sylvia, tenait elle aussi une librairie rue de l'Odéon, La Maison des amis des livres, qui accueillait les meilleurs auteurs.

Ecrivain et poètesse, elle fut à l'origine de la rencontre entre Gisèle Freund et James Joyce. Cette rencontre, comme le déroulement des séances photos, est racontée dans l'ouvrage par Gisèle Freund elle-même, avec la simplicité de celle qui cherche à restituer la vérité de l'instant. Dans la dernière tranche de l'album, Le Troisième Jour : Joyce en famille, c'est l'homme qui est montré. Gisèle Freund et James Joyce y étaient attachés, parce que l'aspect humain de l'artiste était en train de disparaître derrière l'effervescence critique suscitée par l'oeuvre. L'écrivain y joue le jeu de l'image. Souvent, il prend la pose. Pourtant, le geste est précis et retenu, il y a la gêne infime et non feinte de qui se sait dans le jeu de l'objectif.


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